L'actualité en MOSELLE : "L’Union départementale Moselle de la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres) milite pour un syndicalisme constructif et s’appuie sur un solide réseau d’adhérents. « Nous sommes 2 700. Pour un syndicat catégoriel c’est pas mal. Notre philosophie du syndicalisme ne varie pas, mais nous entendons communiquer davantage. » Alain Monpeurt président de l’UD Moselle de la CFE-CGC est aux rênes de ce syndicat depuis un an et demi aux côtés de Simon-Pierre Policciardi. Il a succédé lors du dernier congrès départemental à Léon Hoff dont il avait été le secrétaire général. Depuis, l’équipe en place s’est fixée des objectifs pour ancrer un peu plus la centrale des cadres et agents de maîtrise dans le paysage syndical. Le premier d’entre eux est d’accroître son influence, notamment dans des activités où il est peu implanté. « C’est le cas au sein des métiers de l’agriculture, au sein des mutuelles sociales agricoles » avance le secrétaire général. En attendant, la centrale est confortée dans des métiers des services aux entreprises et à l’industrie. Alain Monpeurt est lui-même issu des services de l’automobile, alors que Simon-Pierre Policciardi travaille dans la fonction publique au sein de la police. « Justement nous voulons aussi nous faire une place dans la fonction publique territoriale en Moselle », ajoute le président. Pousser, grandir en ne déviant pas d’une stratégie claire. « Notre credo c’est un syndicalisme constructif, en s’appuyant sur un véritable dialogue avec la hiérarchie ou le patron. Pas question de bloquer l’outil de travail pour faire avancer nos revendications. Pour nous la grève reste le moyen ultime. » En clair nos militants prônent « un syndicalisme responsable. » Mais, à l’occasion, il sait aussi se faire entendre et s’engager dans l’action pour dénouer des situations de blocage comme ce fut le cas récemment dans une entreprise de sous-traitance de l’automobile en Moselle-Est.
Et pour faire parler d’elle la CFE-CGC peut aussi compter sur la confédération depuis qu’à sa tête, Carole Couvert a choisi de ne pas signer l’accord Unedic sur les allocations chômages, ni celui sur le pacte de responsabilité. Et au sein de l’UD on s’inquiète naturellement du chômage en Moselle, notamment dans les entreprises de Moselle-Est qui subissent la crise. Autre objectif « féminiser et rajeunir nos cadres » insiste Alain Monpeurt."