LA DIRECTION DE NORAUTO VIENT DE DOTER
UN BON NOMBRE DE SES CADRES D'UN ETRANGE "PETIT CADEAU"....
Blackberry, iphone et autres smartphones génèrent un stress important chez les cadres, selon le dernier baromètre stress CFE-CGC. En augmentation constante dans les entreprises, ces « laisses électroniques » ne laissent plus aucun répit aux cadres, qui déclarent à 41 % ne pas pouvoir se déconnecter, dont 35 % y compris pendant le week-end. Face à cette situation, la CFE-CGC dénonce « le workaholisme au Blackberry ».
Dans un contexte de travail marqué par une charge importante de travail (77 % des cadres) et un manque de reconnaissance des efforts fournis (56 % des cadres), les cadres semblent plus que jamais exposés au stress. Mais ce stress ne se limite pas aux portes de l’entreprise, puisqu’il déborde largement sur la vie privée des cadres : 59 % d’entre eux déclarent en effet avoir des difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée.
A l’origine de ces difficultés, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) jouent un rôle important. Réclamant des temps de réponse toujours plus courts et à l’origine d’un volume d’information à traiter considérable, les NTIC obligent 80 % des cadres interrogés à traiter certaines tâches en dehors des horaires de travail.
Au fil du temps, cette pratique est devenue une obligation pour certains d’entre eux. Ainsi, 41 % des cadres ont le sentiment de ne pas pouvoir se déconnecter en soirée, 35 % en week-end et 29 % pendant leurs congés.
Face à cette situation, la CFE-CGC estime que les cadres souffrent aujourd’hui de workaholisme, en particulier du fait des NTIC. C’est pourquoi, le syndicat envisage « comme ses homologues américains, de réclamer soit la prise en compte des heures supplémentaires, soit le droit à la déconnexion des messageries électroniques en dehors des heures de travail », précise-t-il dans un communiqué du 8 décembre 2010.
Par ailleurs, alors que les indicateurs du baromètre stress CFE-CGC s’aggravent (note moyenne de 6,4 sur 10, soit le plus haut niveau jamais atteint depuis la création de cet outil de mesure du stress), la CFE-CGC demande à ce que « les conditions de travail psychiques, cognitives, sensorielles, affectives soient considérées à l’égal des conditions de travail physiques. Qu’elles soient prises en compte dans le cadre des maladies professionnelles et fassent, de plein droit, l’objet de débats et d’observations au sein du CHSCT ».
Source : Stéphane Bonnegent - "RH Intelligence"
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