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La grande majorité des salariés se sentent crispés ou tendus à cause de leur travail :

  • 29 % ont des migraines ou des maux de tête
  • 43 % sont tendu(e)s ou crispé(e)s à cause de leur travail
  • 37 % se sentent inquiets au sujet de leur situation professionnelle
  • 38 % se sentent découragés à cause de leur travail
  • 78 % estiment que leur charge de travail est plus lourde qu'auparavant
 
Dégradation des conditions de travail, harcèlement, la gestion par le stress et une réalité !
 
Les récents suicides de salariés chez Renault, La Poste, PSA, EDF..., comme dans d'autres entreprises, ont interpellé le gouvernement et le grand public sur la nécessité de considérer la souffrance au travail comme un problème de société.
 
Le risque psychosocial (stress, harcèlement...) est devenu un risque auquel les entreprises doivent désormais faire face. 50 % des arrêts maladies seraient liés au stress. Selon l'OMS la France est le troisième pays où les dépressions liées au travail sont les plus nombreuses.
 
La CFE-CGC est pionnière en matière de lutte contre le stress en entreprise. Depuis des années, elle met en évidence ce phénomène grâce à ses différentes études pluridisciplinaires et son sondage régulier réalisé par Opinionway. ELLE RÉCLAME LA RECONNAISSANCE DU STRESS COMME MALADIE PROFESSIONNELLE.

 

 

Idées reçues

- Le stress n'est que la réaction à la pression du travail : FAUX

- Le stress fait partie du jeu. Il n'y a pas de quoi en faire une maladie : FAUX

- Le stress provient de l'environnement familial : FAUX

- Etre victime du stress est une preuve de faiblesse ou d'incompétence : FAUX

- Le stress est individuel : FAUX

Le stress : des effets néfastes pour la santé
Productivité toujours plus accrue, compétitivité, le monde du travail est un grand pourvoyeur de stress. Or, celui-ci peut être nocif, surtout quand il se fait chronique. Des études scientifiques ont prouvé les liens entre des situations de travail stressantes et l'apparition de problèmes de santé mineurs ou de maladies plus sérieuses. De véritables pathologies peuvent apparaître (troubles cardiovasculaires, métaboliques…). Malheureusement, il n’existe toujours pas de chiffres officiels montrant les pathologies entraînées par le stress, sans oublier que le stress contribue à la survenue de certains accidents du travail.       
      
Le saviez-vous ?

Les salariés français sont ceux qui s'arrêtent le moins !

Seul un salarié sur quatre en France en arrêt de travail au moins une fois dans l'année, contre un sur trois en moyenne dans le reste de l'Europe.
C'est le résultat de l'enquête menée en Europe du 5 au 19 novembre 2007(site monster.fr). C'est en Belgique et en Irlande que l'on s'arrête le plus, environ un sur deux !
Fort de ces constatations on s'étonne de la volonté du gouvernement contenue dans la loi de financement 2008 de resserrer encore les contrôles, quand on sait que les études des praticiens conseils amènent au résultat de 5 à 6 % d'arrêts discutables !  On s'étonne de voir proposer de confier aux employeurs la gestion des arrêts de travail courts !
 
Les effets du stress sur la santé physique


- Dépression,
- Troubles du sommeil

- Sensation d’oppression,,

- Ulcère,

- Hypertension artérielle,Affection coronarienne,

- Tremblements,

- Transpirations excessives,

- Spasmophilie,

- Prise de poids,

- Dérèglements de cholestérolémie ou de glycémie,

- Asthme, etc...

 
Les effets du stress sur le comportement


- Le découragement

- L’envie de quitter son emploi

- Comportement violent ou agressif

- Troubles alimentaires
- Repli sur soi
 

Les effets du stress sur la santé morale

- Crises de nerfs
- Crises de larmes
- Angoisse
- Tristesse
- Excitation

Les effets du stress sur les capacités intellectuelles


- Difficultés à se concentrer
- Difficultés à prendre des décisions

Les facteurs de stress dans l’environnement professionnel
En cinq ans, les baromètres stress de la CFE-CGC révèlent des facteurs récurrents à cette maladie professionnelle :


- L'insuffisance de temps par rapport à la charge de travail,

- La difficulté à concilier vie professionnelle et vie privée,

- La perte d'autonomie liée aux nouveaux outils de gestion,

- Le harcèlement moral,

- L'agressivité de la clientèle,

- La concurrence entre collègues,

- Le risque de perte financière,

- La perte de sens, de valeurs

- La non-reconnaissance,

- Des ordres contraires à l'éthique et aux valeurs personnelles

- La contrainte émotionnelle.

etc....
 
En cause : les méthodes de management. 
 
Une compétitivité chaque jour exacerbée a entraîné une course au résultat permanente. A un management « paternaliste » a succédé un management par la pression, par le stress, par la peur. Méthodes d'évaluation controversées et systèmes de notation anxiogènes ont induit une situation de mal être au travail.
On est au bout du rouleau, on craque, on tombe en dépression.
 
Bernard Salengro, médecin du travail et secrétaire national CFE-CGC, constate la multiplication des procédures de licenciement «en public» : la direction avise un salarié de sa décision, par oral, devant les collègues. «C'est la mise au pilori, c'est une agression». Or il est démontré que subir une agression multiplie par trois le risque de dépression nerveuse, tandis qu'être témoin d'une agression multiplie ce risque par deux ! (RTL, 14.02.2008)
 
Et encore :
 
« Le système est pernicieux » explique Frank Setruck, délégué syndical CFE-CGC : « Dans une bonne équipe, il faudra trouver du meilleur, du moins bon et du mauvais. Si le manager veut être bien noté lui-même il doit être capable de déterminer les performances relatives de chacun des membres de son équipe. S'il notait tout le monde de la même façon, il ne serait plus un bon manager » Cette manie de l'évaluation est  génératrice d'angoisse.

Stress, harcèlement, quelle différence ?
Si le stress est une réaction à l'environnement, le harcèlement moral et le harcèlement sexuel sont clairement définis par  le code du travail.  
 
Harcèlement moral :
« Se rend coupable de harcèlement moral toute personne dont les agissements répétés ont pour objet ou pour effet de porter atteinte aux droits et à la dignité d'un salarié, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel (art. L. 122-49 CT). »  
 
Harcèlement sexuel :
Se rend coupable de harcèlement sexuel toute personne qui profère des menaces, impose des contraintes ou exerce des pressions en vue d'obtenir des faveurs de nature sexuelle à son profit ou au profit d'un tiers (art. L. 122-46 CT).
 
Outre des sanctions pénales, l'auteur de harcèlement est passible de sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement.
Aucun salarié ne peut être sanctionné ni licencié pour avoir subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral ou sexuel.
Par ailleurs, une attitude déplacée ou des propos obscènes ou injurieux peuvent également être de nature à justifier un licenciement.  

 

Le stress a un coût, et ça coûte cher !

Les entreprises sont de plus en plus confrontées à une montée du stress et de la violence sur site.
Or, préserver la santé mentale est une obligation.
 Les pathologies associées au stress et à la violence sont coûteuses, humainement et économiquement. 
Pour l'individu
Le stress rend malade. Il entraîne de nombreuses conséquences sur la santé de l'individu : dépression, suicides, maladies cardio-vasculaire, troubles musculo-squelettiques...Au-delà de ces maladies graves et parfois mortelles, un individu stressé est un individu fragilisé. Ainsi, une personne stressée sera plus susceptible d'attraper la grippe, de développer des allergies,...
Pour l'entreprise
Absentéisme et arrêts maladie
 
Plus de 7 millions d'arrêts de travail et près de 250 millions de journées indemnisées, c'est le bilan de l'absentéisme en France, pour un coût de 7,4 milliards d'euros dont 5,4 milliards pris en charge par la  Caisse nationale d'assurance maladie (2004)
 
Selon la commission européenne (Europe des 15) , en 2002, le stress au travail serait la cause de 50 % de l'absentéisme. Un phénomène également souligné dans une étude de la CNAM.
 
Les entreprises  dont les salariés sont stressés subissent des conséquences financières lourdes, sur le court ou le long terme.
 
En effet, des salariés stressés sont souvent moins performants, davantage absents et davantage susceptibles d'être victimes d'un accident du travail. Un salarié absent, c'est une charge de travail accrue pour ses collègues qui risquent à leur tour d'être surchargés stressés, et arrêtés, etc....
 
Il est à noter que le décès d'un salarié lié à une situation de souffrance au travail entraîne pour l'employeur :


- Une perte de productivité

- Une image dégradée

- Un climat perturbé

- un risque financier, puisque le conjoint de la personne décédée perçoit une rente équivalente à 40% du salaire tandis que chaque enfant bénéficie d'une rente correspondant à 20% du salaire dans la limite globale de 85% 

- un risque pénal, car les procureurs peuvent considérer que certains suicides résultent d'un harcèlement. L'employeur s'expose alors à des poursuites judiciaires.

 
 
Cependant peu d'entreprises essayent d'endiguer le phénomène. Il s'agit pourtant d'un domaine où il ne faut pas rester inactif : si les employeurs français ont du mal à accepter l'existence du stress professionnel, il est largement reconnu au niveau international. Aujourd'hui, le stress dans nos entreprises est trop souvent considéré comme étant « apporté » par les salariés ayant des soucis personnels.
 
 
Le saviez-vous ?
 
Le chef d'entreprise a une obligation générale de préservation de la santé mentale des salariés de son entreprise, qui est renforcée par une obligation spéciale de prévention du harcèlement.
 

Turn-over 

 
 
Une entreprise où il ne fait pas bon vivre aura un fort taux de turn-over, c’est-à-dire un taux anormal de départs. Les mouvements de personnel entraînent des pertes financières et des pertes de compétences : perte de productivité du salarié qui quitte l’entreprise ou envisage de la quitter, démotivation des collègues, frais de recrutement, temps consacré au recrutement, charges administratives, temps d’adaptation et de formation du nouveau salarié, effet négatif sur l’image de l’entreprise.
Les entreprises qui auront le plus de chances de réussir seront celles qui aideront les travailleurs à faire face au stress et qui réaménageront soigneusement le milieu de travail afin qu'il soit mieux adapté aux aptitudes et aux aspirations de leurs salariés. Certaines misent déjà sur la satisfaction et l'épanouissement de leurs salariés en facilitant l'équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle, en favorisant la diversité, en luttant contre le stress.  Elles ont fait de ces critères des leviers de recrutement  car elles savent que leur image « patronale » a une valeur bien réelle auprès des salariés.

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Pour la société
 En plus des coûts déjà évoqués (absentéisme, arrêts maladie), la prise en charge du stress au travail entraîne des coûts liés aux soins, sans compter les décès prématurés.
 
 Bernard Salengro, médecin du travail et responsable de la Santé au travail au sein de la CFE-CGC, a évalué le coût social du stress à environ 3% du PIB, payé majoritairement par les contribuables au travers de l'assurance maladie, et non par les entreprises.
 
 
Le saviez-vous ?
Cas particulier, la France partage avec les Etats-Unis le triste privilège d'être l'un des pays au monde où le stress au travail fait le plus de ravages.

 

Stress, harcèlement, comment réagir ?


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Que doit faire un employeur pour réduire le stress en milieu de travail ? 
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Les trois principes de base :

1 - Y penser !
2- En parler avec les salariés et leurs représentants
3 - En parler avec le médecin du travail L'employeur prendre les toutes mesures nécessaires pour garantir la santé mentale et physique de son personnel. Voici quelques pistes à suivre pour contribuer à réduire le stress :

- Revoir les tâches de façon à ce qu'elles soient raisonnablement exigeantes
- Fournir aux travailleurs des tâches variées
- Faire participer les salariés aux décisions
- Former les salariés tout au long de leur vie
- Reconnaître le travail de leurs équipes
- Redonner du sens au travail des collaborateurs
- Favoriser la communication des salariés entre eux et avec la hiérarchie et stimuler le travail d'équipe.
- Solliciter le concours des acteurs de la prévention interne et externe à l'entreprise (médecin du travail, inspecteur du travail…)
- Faire appel éventuellement à des prestataires extérieurs (bureau de conseil...) qui établiront un diagnostic précis de la situation.


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Trop souvent, c'est au niveau de la solution que s'insinue la vision patronale avec, par exemple, la proposition d'offrir un « coach » personnel. Cette pratique permet, en fait, d'instiller le message de l'entreprise dans le psychisme des personnes fragilisées et de renforcer l'individualisme dans lequel sont englués les salariés. « La force est en toi » est un message subliminal particulièrement efficace pour manipuler les personnes, pour leur faire admettre qu'ils sont responsables et coupables de la situation, qu'ils n'ont aucun salut dans quelque forme d'action collective que ce soit, et a fortiori syndicale !


Ne restez pas isolé et ne culpabilisez pas ! 
Le stress vient souvent d'un manque de dialogue dans l'entreprise qui aboutit à l'isolement des personnes. Il faut donc en parler, mais pas n' importe comment ni à n'importe qui. Adressez-vous à des personnes de confiance (réseau d'amis, famille...) afin de pouvoir prendre de la distance et réfléchir à la meilleure défense.  Il peut être utile d'en parler à des personnes dont c'est le métier et qui saurons vous soutenir.
 
Faut-il en parler à ses collègues ou à son supérieur ?
 
C'est beaucoup plus délicat. « On peut vite être considéré comme un faible, un looser ou quelqu'un qui ne supporte pas la pression. Néanmoins chaque entreprise est différente, son ambiance, la confiance que l'on peut avoir dans le management... C'est au regard de tous ces paramètres que l'on peut ou pas prendre le risque d'en parler librement avec son n+1 »  (Bernard Salengro, Newzy, mars 2008)
 
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Les personnes stressées ont tendance à culpabiliser. Souvent, elles pensent qu'elles n'ont pas été à la hauteur et que c'est elles qui ne vont pas bien. C'est faux ! Ne culpabilisez pas ! Vous êtes stressé ? Ce n'est pas de votre faute, c'est l'entreprise qui est responsable du manque de dialogue et qui ne sait pas gérer son capital humain.


Rassemblez des preuves ! 
Si vous êtes harcelé, vous devez être en mesure d'apporter des preuves qui montrent des agissements répétés et une dégradation de vos conditions de travail.
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Demandez aux témoins présents dans l'entreprise de vous apporter des témoignages s'ils sont disposés à le faire. Il est possible que vous ayez du mal à en obtenir. N'oubliez pas que vos collègues se mettent eux mêmes en danger en apportant leur témoignage. Outre les témoignages, les preuves peuvent être des courriers, des e-mails qui montrent des consignes contradictoires, un manque de consignes, des tâches dépourvues de sens, des critiques répétées, des insultes, des humiliations, une privation ou un surcroît de travail...Les enregistrements ne sont pas considérés comme des preuves valables.
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Si vous êtes harcelé par des collègues, parlez-en à vos supérieurs. S'il ne se passe rien,  faites un courrier recommandé avec accusé de réception à votre direction en décrivant les exactions dont vous êtes victime et en rappelant à votre employeur qu'en vertu de l'Article L.122-51 du code du travail , il appartient au chef d'entreprise de prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissement visés à l'article L.122-49.
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Attention : les procédures pour harcèlement sont longues et il est souvent très difficile de prouver les faits. Les taux de réussite sont très faibles, c'est pourquoi nous vous recommandons d'éviter dans des batailles juridiques inutiles et éprouvantes.


Demandez à voir votre médecin du travail ! 
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Le rôle du médecin du travail est d'améliorer globalement les conditions de travail, notamment en ce qui concerne l'appréciation de la charge mentale et l'organisation du travail. Il doit protéger les salariés contre les nuisances. La loi stipule qu'il doit: "éviter l'altération de la santé du fait du travail". Il en a les moyens puisque ses avis doivent être pris en compte par le chef d'entreprise. Une fois ces préconisations émises le chef d'entreprise ne peut plus prétendre  ignorer la situation, ce qui peut le mener face à la justice. 
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Que peut faire le médecin du travail face à un salarié stressé ?
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Son premier rôle sera de vous écouter, il vous demandera de lui faire part de votre situation. Il pourra ensuite intervenir en votre faveur (toujours sous couvert d'anonymat) pour proposer à votre employeur des aménagements voire des changements de postes. Le médecin du travail est bien sûr tenu au secret médical. 
 
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Il pourra adresser un courrier à votre médecin traitant, qui, le cas échéant, vous prescrira un arrêt de travail.
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Dans les cas extrêmes vous pourrez lui demander une fiche d'inaptitude lorsque la situation devient intenable et qu'il n'y a pas d'autres solutions pour éviter la démission qui sort de la situation mais entraîne la perte des droits qui l'accompagnent.
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Les médecins du travail ont un rôle clé. Plus les salariés s'adresseront à eux, plus il sera en mesure de protéger leur santé.  
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N'hésitez donc pas à le contacter !


Dois-je me rendre chez mon médecin traitant ?
Oui, bien entendu, votre médecin traitant pourra, s'il l'estime nécessaire, vous prescrire des tranquillisants, un arrêt de travail et vérifier votre état général, mais comme nous l'avons déjà signalé, c'est le médecin du travail qui reste l'interlocuteur incontournable.


Allez voir votre délégué syndical ! 
Le délégué syndical de votre entreprise est à votre disposition. Il saura vous écouter et intervenir. L'échange à l'intérieur de la section syndicale permet souvent de se rendre compte que l'on n'est pas seul et que l'on n'est pas fautif, mais soumis à de mauvaises conditions de travail.
Le délégué syndical connaît votre entreprise puisqu'il y travaille et sera à même d'évaluer la situation. De plus, « parler du stress au travail, c'est parler de l'organisation, c'est remettre en cause l'organisation même de l'entreprise génératrice de pression.
Et pour pouvoir sire cela librement, il vaut mieux être protégé par la loi. Le délégué syndical bénéficie justement de cette protection juridique. » (Bernard Salengro, Newzy, mars 2008)

 


Interpellez votre CHSCT ! 
Le rôle du CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail), c'est contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés et à l'amélioration de leurs conditions de travail. Le CHSCT peut diagnostiquer les situations à risque et planifier une politique de prévention active. Il ne faut donc pas hésiter à y faire appel par intermédiaire de votre délégué syndical.
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Initiative : Faites circuler un questionnaire « stress » 
 
 
Si vous le souhaitez, afin d'étayer votre argumentaire, et dans le cadre d'une démarche collective, vous pouvez diffuser un questionnaire stress*.   Comment ? C'est simple !

- Reprenez les questions de notre baromètre stress
- Diffusez-le au sein de votre entreprise en garantissant l'anonymat des réponses
- Comparez vos réponses à celles de notre dernier baromètre
- Confiez vos résultats au CHSCT de votre entreprise

Le questionnaire vous permettra, entre autres, d'identifier quels sont les services ou les métiers les plus sensibles aux risques psychosociaux. * l'échantillon idéal est de 100 personnes


En dernier recours, la fuite...
Si malgré tout vous n'arrivez pas surmonter la situation, le médecin du travail pourra, après enquête, et avec votre accord, vous déclarer inapte au travail. Votre employeur sera alors obligé de vous reclasser dans l'entreprise à autre poste ou dans un autre service par exemple...  Si cela ne lui est pas possible, il procédera à votre licenciement.
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S'il refuse de vous licencier,  vous faudra démissionner, mais dans ce cas vous ne pourrez pas bénéficier des allocations chômage. Néanmoins, n'oubliez pas dans ce cas, d'indiquer dans votre lettre de démission envoyée en recommandé avec accusé de réception de mentionner que vous êtes contraint de quitter l'entreprise parce que vous y êtes harcelé et que malgré de nombreuses alarmes à ce sujet, rien n'a été fait. Si vous avez des preuves, votre démission pourra éventuellement être requalifiée en licenciement par le conseil de prud'hommes.


Les revendications de la CFE-CGC :

Face à l'intensification de la souffrance au travail, la CFE- CGC réclame :
La reconnaissance du stress comme maladie professionnelle
Ce qui nécessite une réflexion sur la notion de réparation afin de faire en sorte que le coût soit reporté, par l'intermédiaire de la branche AT/MP de la Sécurité sociale sur la cotisation à la charge de l'employeur.
 
En effet, la meilleure manière d'obliger les directions d'entreprise à agir contre le stress professionnel est d'utiliser les mécanismes économiques, estime Bernard Salengro : «dès lors qu'on aura reconnu le stress comme maladie professionnelle, c'est-à-dire ayant un coût pour l'entreprise, vous verrez que la prévention sera rentable». Il prend un exemple : chez des assureurs américains, «un dollar investi dans la prévention, c'est six dollars de réparation en moins». (BFM, 11.10.2007)
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La création d’un curriculum laboris
La CFE-CGC propose un instrument qui consignera tous les risques auxquels le salarié a été soumis durant sa carrière professionnelle et devra être tenu par le médecin du travail dans un souci de confidentialité des informations consignées. Ce curriculum laboris pourra suivre le salarié en cas de changement d'entreprise et sera aussi précieux pour les salariés en contrats à durée déterminée.
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Des formations pour l’encadrement
La CFE-CGC demande que l'encadrement, qui est toujours le premier mis en face de situations dramatiques liées au stress, bénéficie de formations spécifiques lui permettant d'avoir les bonnes réactions pour épauler ses collaborateurs touchés par ces phénomènes. Cela permettra au salarié de s'appuyer dessus pour demander :

- un traitement adapté au médecin traitant
- la reconnaissance d'une maladie professionnelle
- la reconnaissance d'une maladie à caractère professionnel
- la reconnaissance de la pénibilité
Une clarification et une formalisation des conditions de la responsabilité du personnel d’encadrement
L'encadrement vit dans un système incohérent. On le sait, il subit un rythme et une surcharge de travail qui ont des effets néfastes, tant pour lui-même que pour l'entreprise. La CFE-CGC ne cesse de mettre en garde les employeurs sur les risques pris. Dans le même temps, ces mêmes employeurs écartent les cadres des centres de décision, ces derniers devenant des pilotes navigant à vue, sans cartes ni repères. S'ajoute alors une charge de stress qui n'a rien de positive... Le poids de la responsabilité est de plus en plus lourd. Les encadrants se retrouvent isolés et poussés parfois à des initiatives téméraires sinon irréfléchies, imposées par des objectifs professionnels irréalistes. Or, un cadre a la particularité d'engager plus que sa propre responsabilité : il agit au nom de son employeur, il mobilise des moyens humains et financiers au titre de sa mission ce qui accroît d'autant plus la charge morale à supporter. Nous nous dirigeons vers une situation où l'initiative, pourtant  une qualité propre à l'encadrement, devient une menace que le contexte de «juridiciarisation» exacerbe. L'on arrive à voir des cadres «coupables» d'accomplir leurs missions. Dans le cas d'ordres illégaux voire malveillants, exécutés contraints et forcés, le cadre se voit condamné sur ses biens propres. Il est temps de clarifier et de formaliser les conditions de la responsabilité du personnel d'encadrement.
 
La CFE-CGC demande pour eux de véritables droits : de s'exprimer librement, de prendre des initiatives qui comportent un«droit à l'erreur», d'alerter les parties prenantes sans être considérés comme fautifs et, pourquoi pas, de bénéficier d'une clause de conscience... Autant de droits qui devraient figurer dans un statut de l'encadrement revu et modernisé.
 
Le stress, une prise de conscience au niveau européen
Les partenaires sociaux européens se sont saisis des problématiques du stress en entreprise et du harcèlement professionnel.
 
En 2004, un accord-cadre sur le stress a été signé par les organisations syndicales et patronales européennes.
L'objet de l'accord est :

- d'augmenter la prise de conscience et la compréhension du stress au travail, par les employeurs, les travailleurs
et leurs représentants
- d'attirer leur attention sur les signes susceptibles d'indiquer des problèmes de stress au travail. 
 
En 2007, un accord-cadre sur le harcèlement et la violence au travail  a été signé.  L'objectif de cet accord est de lutter contre le harcèlement et la violence au travail. Le texte engage les membres des parties signataires à combattre tout comportement qui peut conduire au harcèlement et à la violence sur le lieu de travail. Avec cet accord, les partenaires sociaux européens condamnent fermement le harcèlement et la violence sous toutes leurs formes et reconnaissent que le harcèlement et la violence peuvent potentiellement affecter le lieu de travail de chaque travailleur.
 
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