Ainsi, pour mesurer l'effet de différenciation des classes moyennes selon les revenus, celles-ci ont été partagées en
trois groupes de revenus de taille comparable (avec un tiers des ménages dans chacun d'entre eux) :
-
La "classe moyenne inférieure" rassemble ceux qui
gagnent plus de 1000 euros et moins de 1 800 euros (salaire brut mensuel) pour une personne seule. En appliquant un coefficient de 1,5* pour prendre en compte l'effet de mutualisation de
leurs ressources et de leurs dépenses, ce seuil de revenu est de 2 700 euros pour un couple.
-
La "classe moyenne intermédiaire" est composée des
ménages qui gagnent entre 1 800 euros et 2 500 euros (entre 2700 et 3 750 euros à deux).
-
La "classe moyenne supérieure" rassemble ceux qui
gagnent entre 2 500 euros et 4 400 euros (entre 3 750 et 6 600 euros à deux).
S'appuyant sur ce critère du revenu, on distingue trois strates au sein des classes moyennes :
-
La classe moyenne inférieure : 17 % de la population active,
-
La classe moyenne intermédiaire : 16 % de la population active,
-
La classe moyenne supérieure : 15 % de la population active.
Les ménages dont le revenu excède 4 400 euros par mois pour une personne seule ou 6 600 euros pour un couple ont été
classés parmi les "hauts revenus".
* On applique ensuite + 0,4 par personne supplémentaire.
Exemples :
- Un couple avec 1 enfant/Coefficient = 1,9
- Un couple avec 2 enfants/Coefficient = 2,3
- Un couple avec 3 enfants/Coefficient = 2,7
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Logement
Le logement : facteur d'éclatement des classes moyennes
Se loger : un défi pour l'encadrement en région parisienne ou dans les grandes agglomérations françaises, mais aussi
un frein à la mobilité quand cela n'est pas à l'origine d'un licenciement.
Pour mesurer ce phénomène et préparer les moyens pour y faire face, la CFE-CGC a organisé le 20 novembre 2009, un
colloque "le logement : facteur d'éclatement des classes moyennes". L'occasion de présenter les conclusions de la grande enquête réalisée par l'Université
Paris-Dauphine auprès d'adhérent(e)s de la CFE-CGC et d'un échantillon représentatif de la population française de 4 000 personnes.
Le logement est une cause majeure du malaise actuel des classes moyennes. Celles-ci sont confrontées à de nombreux
problèmes : pas assez riches pour accéder au logement sans obstacle notamment en zone tendue, ni assez pauvres pour bénéficier des aides publiques et para publiques, elles subissent de plein
fouet l'envol des loyers et du coût de l'accession.
Retraite complémentaire
Fiche repère retraite complèmentaire
La partie complémentaire représente aujourd'hui 60 % de la retraite totale d'un salarié de l'encadrement dont 40 % au titre
de l'AGIRC et 20 % au titre de l'ARRCO. Ces chiffres illustrent bien les enjeux de l'évolution de la retraite complémentaire et celui du niveau des pensions.
Assurance maladie
Fiche repère assurance maladie
Les ordonnances d'octobre 1945 ont conçu le droit à la protection de la santé comme fonction des besoins de chacun sans
distinction de revenu. Ainsi, les salariés cotisent proportionnellement à leur revenu et bénéfi cient des prestations maladie selon leurs besoins et doivent pouvoir accéder à des soins de la
meilleure qualité possible.
Education
Le milieu social de l'enfant est déterminant au niveau de la réussite scolaire et si on observe les catégories
socioprofessionnelles, on s'aperçoit que les enfants des enseignants réussissent mieux, de même que les autres enfants de cadres. À l'inverse, les enfants de parents n'ayant jamais travaillé de
façon régulière et pérenne,
réussissent le moins bien, derrière les enfants d'ouvriers. Il existe une forte corrélation entre la réussite scolaire de
l'enfant et les revenus des parents.
Salaires, rémunérations
Enquête salaire CFE-CGC 2010
ESOPE est le baromètre CFE-CGC de suivi des salaires des personnels d'encadrement. Le cru 2010 révèle une situation
inquiétante...
Aujourd'hui, 52 % du personnel d'encadrement se déclarent mécontent de sa rémunération.
Pour la CFE-CGC et en conformité avec le code du travail, le revenu du travail est le salaire. Au salaire s'ajoutent des
éléments variables distribués dans le cadre de la politique de rémunération dite globale de l'entreprise.
Ces éléments périphériques à caractère aléatoire comprennent les sommes perçues au titre de la participation, de
l'intéressement et les Opérations Réservées aux Salariés (ORS : dans le cadre de souscription ouverte ou d'augmentation de capital), la délivrance d'actions gratuites, des plans d'épargne
salariale bien que ces sommes n'aient pas le caractère d'élément de salaire pour l'application de la législation du travail.
Fiche repère conditions de ressources
La CFE-CGC dénonce le fait que l'obtention des prestations familiales repose sur des conditions de ressources alors que les
cotisations ne sont pas plafonnées. Aujourd'hui seul un tiers des aides à la famille ne dépend pas du niveau des revenus.
Chômage
Ce régime a pour but de mettre en place un revenu de remplacement en cas de privation d'emploi. Il est fi nancé par des
contributions d'assurance chômage qui sont calculées sur la même assiette que celle retenue pour les cotisations de sécurité sociale (plafonnée à 4 fois le plafond de sécurité sociale, soit 11
540 € au 1er janvier 2009). Ces contributions sont versées par les employeurs et les salariés.
Fiscalité
L'analyse repose sur le rapport mené par le CESE en 2005 « prélèvements obligatoires : compréhension, efficacité économique
et justice sociale » (voir tableaux annexe1). Sont comparés les taux d'effort pour la fiscalité directe et indirecte selon les déciles de niveau de vie, l'indicateur étant le revenu disponible
rapporté aux besoins des ménages en fonction de la composition de la famille et du nombre d'enfants.